D.Gray'man - Le Réveil de Pandore
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Paradis Ephémère [pv A²]

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Eliade

Eliade
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MessageSujet: Paradis Ephémère [pv A²] Paradis Ephémère [pv A²] EmptyMar 21 Déc - 4:30

I don’t want to do this anymore.
I don’t want to be a murderer.


    Eliade fit tourner sa cuillère entre ses doigts. Le thé d’ici était absolument fantastique. Elle y reviendrait à l’occasion. Bien que les rumeurs prétendaient que le thé russe était le meilleur, ce thé à la menthe de ce café était tout bonnement sublime. Peut-être que les critiques n’avaient pas pris la peine de venir déguster ici. Dans sa petite robe violette, Eliade ferma les yeux pour chercher les saveurs laissées par le liquide. Le goût, l’un des sens qui lui restait. Malheureusement, elle dû se résoudre à en reprendre une gorgée. Faisant ceci, elle perçut le regard intense d’un homme charmant dans le coin. Bon goût vestimentaire, yeux charmants, archétype du gentleman. Elle répondit à son sourire en faisant de même. Machinalement, elle entortilla une mèche d’une de ses couettes basses.
    Dehors, les trottoirs grouillaient de Londoniens enivrés par les premiers effluves du printemps. Les jours rallongeaient, la tiédeur de l’air, tout ça leur remontait le moral et donnait du ressort à leur démarche. Les hommes, veste sur l’épaule, manches de chemise remontées, sentaient la brise sur leurs bras ; les femmes, en petites jupes diaphanes, appréciaient la caresse du vent sur leurs jambes. Ça allait bouger en ville, ce soir. En haut d’une boutique, quelqu’un jouait Chopin au piano, dont les notes glissaient par la fenêtre ouverte, se mêlant à la cacophonie urbaine.

    Concentrée sur les saveurs de sa boisson, Eliade ne voyait rien de tout ça. Elle se plaignait déjà, mentalement, de la fin de son délicieux breuvage et hésitait à en demander un autre. L’homme de tout à l’heure se glissa sur la chaise en face d’elle. Lentement, elle releva sa tête vers lui. Oh le monsieur devait bien faire courir un bon nombre de filles derrière lui ! Il sourit encore. Ses dents parfaitement blanches révélaient son état social. Apparemment libertin. Il devait abuser de ces pauvres servantes qui rêvaient du prince charmant. Pas vraiment son style mais elle se laissa séduire en répondant par des battements de cils et des sourires charmeurs.

    - … Et puis vous savez, y a une fête dans le quartier ce soir. Je me disais que vous pourriez m’accompagner pour le bal.

    Hein ? Euh il lui avait demander quelque chose ? Ah oui un bal. Elle voyait où il voulait en venir ; pavaner avec une belle femme à son bras parce qu’elles n’étaient pas à son goût dans le coin ou alors, elles étaient toutes passées par cette case-là. Ce que les hommes étaient prévisibles et tellement… lassants. Elle préféra le manipuler que de lui répondre directement sa désapprobation. Avec douceur et séduction, elle lui prit la main, puis avec un clin d’œil, elle lui affirma qu’elle avait une très belle robe qui conviendrait. Lui posant l’index sur les lèvres, elle déclara qu’elle allait la mettre et qu’il fallait qu’il attende ici. Bingo ! Cette entourloupe fonctionna immédiatement. C’était affreux d’être si naïf. En repartant, la serveuse posa la note devant le prétendant pour qu’il paye. Et hop, un gain de sous en plus ! Mais elle reviendrait dans cet endroit pour acheter de ce thé. Quel goût !
    Elle se mordit la lèvre en repensant à cette vérité. Elle ne pouvait même pas sentir la boisson coulée dans sa gorge, seulement le goût. Le toucher lui manquait horriblement. Et le Comte lui avait confirmé que ça ne reviendrait jamais. Déjà que c’était impossible que les Akumas reviennent à la vie ! En allant à l’Arche, elle avait appris une seconde chose : le Comte ne pouvait plus voir à travers elle. Pourquoi ? Parce que le bonhomme lui avait assigné de rédiger un rapport tous les mois qu’elle devait envoyer par n’importe quel moyen. Ah le pouvoir et le contrôle ! Ça devait le rendre malade quand il ne l’avait plus.

    Une bande de gamins vint demander l’aumône. L’argent du thé pouvait bien passé par là. Et c’est avec un sourire, elle leur glissa les pièces dans la main. Les enfants lui firent les plus beaux compliments puis s’enfuirent. A tous les coups, ils lui avaient volé quelque chose dans son dos. Arf il lui manquait un bracelet. Elle n’eut même pas la force de s’énerver et trifouilla son médaillon. CE médaillon. C’était un « cadeau » du Comte. Un étrange personnage pas plus grand que son petit doigt y vivait. Il s’appelait Locksmith et, comme son nom l’indiquait, il avait le pouvoir de fermer et d’ouvrir toutes les portes. Eliade présentait que ce petit être était plus un espion et avait pour devoir de l’inciter à tuer qu’à la protéger et être un confident. Mais la blonde faisait confiance au temps. Il apprendrait à la connaître et, elle, apprendrait à supporter ses jérémiades incessantes sur la saleté. Pour l’instant, tout allait bien : il dormait.
    Son attention étant fixée sur son médaillon, elle ne s’était pas vraiment rendue compte qu’elle était entrée dans ces sortes de ruelles sombres où personne ne va. Un bruit la fit sursauter. Oups ! Et on ressort comment ? Un autre bruit, métallique cette fois lui fit tourner la tête. Trois secondes. Un miaulement. Ouf ! Un chat, rien de bien méchant. Elle continua sa recherche de sortie sans se douter que cela pouvait être la plus connue des diversions qui soient. Tout se joua au coin de la rue. Un homme la prit par l’épaule. Réaction. Son bras lui transperça le corps. Horrifiée, elle recula. Non ! Son état d’Akuma revenait plus vite qu’elle ne l’aurait pensé. En quelques secondes, les étoiles noires apparurent sur sa peau. Il ne murmura que trois mots « A l’aide ». Dégoutée, elle regarde ses mains. Elle avait envie de les couper, de… non, elle n’avait pas le droit de mourir. Elle l’avait promis. Même en pensant à cela, elle ne put s’empêcher de courir sans but, laissant un petit tas de cendre derrière elle. Quand enfin elle fut sortie de ce dédale, elle repéra un banc, s’assit et essaya de ne pas laisser perler ses larmes noirs de meurtrière.
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Le Requin †

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MessageSujet: Re: Paradis Ephémère [pv A²] Paradis Ephémère [pv A²] EmptyMar 28 Déc - 5:00

¤ Pour une fois, je n’avais rien à faire et que je pouvais sortir tranquillement. J’avais décidé, donc, de descendre dans les vastes rues de Londres. Je n’avais en aucun cas mis ma tenue d’exorciste mais comme toujours je gardais mon innocence avec moi. Je n’avais pas spécialement pensé au faite de devoir tuer des Akuma mais j’aime les pouvoirs de mon innocence, qui lorsque je suis seul, sont assez amusant. Mais pour l’instant mon innocence n’était pas activée et elle ressemblait à mes simples rollers. Même si mes habits n’étaient en aucun cas ceux de la congrégation, il n’empêchait point que j’avais toujours mon haut avec mes longues manches et mes rubans accrochés à mes jambes. En faite me tenue d’exorciste est une sorte de copier/coller de la tenue que je porte habituellement ! Patinant tranquillement dans les rues sous les yeux des passants étonnés et pire encore, je me dirigeais tranquillement vers on ne sait où ! Ca me fait bien rire la façon dont les gens mes regardes. Je comprend que je les étonnes fortement. Beaucoup de chose en moi peux étonne les autre comme mes rollers, mes yeux, mon bandeau, ma tenue, mes origines … Tant de chose ! Et c’est d’ailleurs pour ça que ça m’amuse. L’être humain est tellement bizarre ! … J’étais sortis mais je ne savais guère où aller. C’était une véritable question pour moi. J’allais faire sûrement comme toujours et aller là où le vent me porte ! Malgré tout j’avais une petite envie de m’amuser. Je passais alors dans une rue sombre où il n’y avait personne. Je montais tout en haut du bâtiment en face de moi à l’aide de mon innocence que j’avais activé. Tout en haut des toits, les gens ne me verront pas, donc je peux patiner tranquillement. Une fois en haut je choisis une direction et là suivait, sautant de toit en toit sans que l’on me voit. Pour certaine personne sauter d’un toit à un autre paraît impossible mais pour moi c’est simple comme un pas. Je m’amusais tranquillement ! De plus là-haut on ressent beaucoup mieux l’air frais qu’en bas. La vue est dégagé en plus, rien ne peut l’a gênée !

Pendant que moi je m’amusais tranquillement, Agito se reposait. Jusqu’à aujourd’hui c’est lui qui était au contrôle parce qu’on a eu un certain nombre de mission. Il est vraiment épuisé, je le sais et je peux même dire que je le sens ; après tout nous avons le même corps. Il vaut mieux qu’il se repose et même s’il y a des Akuma, je le forcerais à se reposer et m’occuperais du reste moi-même. Se tuer à la tâche lui va très bien mais bon de temps en temps il faut faire une pause et même s’il est pas content c’est ainsi ! Je continuais de patiner encore et encore jusqu’à ce que je m’arrête sur l’un des toits où de là on avait une superbe vue sur Londres. Je m’asseyais au bord du toit, balançant mes jambes dans le vide. Je fermais les yeux et profitais de l’air frais qui venait caresser doucement mes cheveux bleus. Avec moi j’avais pensé à prendre mon calepin sur lequel je dessinais toujours. Une idée m’étais venu en tête il n’y avait pas longtemps du coup, je décidais de la dessiner. Je ne ferais ce dessin qu’en noir et blanc pour l’instant ! L’idée qui m’étais venu et que je dessinais à présent était de dessiner la même pièce mais de deux façon différentes. La première est une belle pièce ensoleillée, avec un ameublement très chic et très classe. Une belle ambiance aristocratique ! De l’autre côté c’est la même pièce mais il n’y a rien d’aussi beau. La pièce est dévasté presque détruite. Il manque la plus part des meubles, les autres sont cassés, de même pour les vitres. Le papier peint est complètement arraché. Tout est détruit une véritable champs de bataille… Le dessin est représenté comme deux cadres, que je dessine d’ailleurs. Les deux cadres sont un peu écartés et tout ce qui a autour est colorié avec mon crayon de papier. Lorsque j’eu fini mon dessin, je me levais et rangeais mon calepin. J’allai de nouveau partir.

Me levant, je sautais alors sur un autre toit et recommençais ma folle cadence de toit en toit. Je n’avais pas spécialement vu le temps passer du coup je décidais de me dépêcher et ne pas perdre plus de temps pour pouvoir encore m’amuser. Je pris la décision de redescendre au bout d’un moment. Je regardais s’il y avait quelqu’un. Il n’y avait personne alors je sautais du haut du toit et tombais à terre sur mes deux pieds. L’instant d’après je désactivais mon innocence. Je ne l’avais pas vu mais lorsque je tournais la tête, je vis une jeune femme assise sur un banc juste à quelques mètres de moi. Elle avait l’air assez triste. Je l’a regardais un instant sans rien dire. Puis m’approchais juste un peu d’elle sans réellement m’approché. Même si je suis très sociable comme on peut le remarquer, je suis quand même timide. Du coup je n’arrive jamais à engager la conversation le premier. Je la regardais, pour l’instant je ne pouvais pas vraiment voir son visage, juste quelque traits de celui-ci. Mais malgré tout je l’a trouvais belle et je me demandais pourquoi était-elle dans un tel état. Mais bien sûr je n’osais pas demander. Je ne bougeais pas de là où j’étais et continuais de la regarder de mon seul œil or visible pour l’instant, sans dire un mot. Je me demandais si elle m’avait remarqué d’ailleurs. Je le serais bientôt je pense … !
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Eliade

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MessageSujet: Re: Paradis Ephémère [pv A²] Paradis Ephémère [pv A²] EmptyVen 31 Déc - 5:52

What about next ?
What can happen to me again ?
Something worse ?




    Rouge. Rouge, telle était sa couleur. Il n’y avait rien de pire. Ses mains même étaient rouges, ou plutôt elles semblaient l’être. Eliade le voyait. Elle voyait du sang partout maintenant. Où qu’elle aille. Elle trouvait du liquide écarlate à chaque coin de rue. Paranoïa ? Oh oui et pas qu’un peu. Mais pourquoi donc paranoïa ? Très simple ; elle n’était pas sûre qu’elle pouvait encore se vouer corps et âme à faire ce que lui disait le Comte. Elle avait peur, elle vivait dans la peur. Elle supposait que tous les gens qui traversaient cette rue pouvaient être des espions de son Maître. L’Akuma commençait à comprendre ce que devait ressentir les refugiés, ou tout simplement les Civils. La cage se refermait sur elle et plus les jours passaient et plus elle avait le sentiment d’être oppressée.
    Une grosse larme noire roula sur sa joue. Ah non ! Cela devait être la seule chose qui trahissait son statut d’Akuma, du moins le sien. Elle n’avait jamais rencontré d’autres Akumas et ne savaient rien d’eux. Hormis qu’elle était différente. Comme si ça ne suffisait pas ! Avec précipitation, elle s’essuya le visage avec un mouchoir ocre. Bah ! Ça laissait une tâche sombre qui pouvait être assimiler à de l’encre. Forcément, elle ne se faisait pas à cette idée et ça la dégoutait. Son sang même était noir. Ça la rendait… inhumaine. Eliade aurait préféré revivre, oui, mais en tant qu’humaine. Mais apparemment, cette recette n’existait pas.

    Quelle avait l’air pathétique sur son banc à serre son morceau de tissu dans ses mains. Un air triste. Minable. Manquait plus qu’il pleuve et qu’elle reste immobile. Fort heureusement, le ciel ne pleura pas, comme elle s’y était attendait. Bah ! On ne pouvait pas être une Akuma insensible et une station météorologique en même temps. Pour se consoler, elle cherchait des bonbons à la Cerise dans son sac de soie. Son sac ? La plupart des gens appellerait ça une minuscule pochette en soie. On pouvait mettre quoi dedans, sans blague ? Bah des bonbons. Ça tenait dedans. Lentement, elle déplia le papier, faisant tournoyer la sucrerie. Là, elle se sentait vraiment pathétique. Qui s’intéressait au mouvement que faisait un bonbon quand on l’ouvrait ? Elle, dans un moment de déprime intense. Y avait de quoi se tirer une balle dans la tête, nan ? S’adossant au banc, elle observa la populace pressée. Son regard resta plus longtemps sur un garçon aux chaussures étranges.

    Cheveux à la limite du bleu, pour ne pas dire bleu tout court, il la fixait avec insistance. Ou peut-être qu’il ne rendait pas compte de son insistance. Oh mon Dieu ! C’était un espion ? Du calme Eliade ! Arrêtons là, la paranoïa ! Se reprenant, elle lui sourit, puis farfouilla encore dans son sac. Elle en sortit un autre bonbon à la cerise. La Cerise. Sa saveur préférée. Bien qu’il soit assez loin, elle étendit le bras dans sa direction, la sucrerie entre ses doigts. Au début, elle lui fit un signe de la tête pour qu’il comprenne. Il avait l’air timide et… étrange. Allons, allons, Eliade était suicidaire dans l’âme. Elle avait déjà aimé un Exorciste alors tenter une approche à un gamin sur des machines ne lui faisait pas peur. Ou presque pas. De toute façon, elle ne sentait plus rien. Elle pencha ensuite la tête pour l’inviter à s’approcher. Non elle ne le mangerait pas. Pour ce qu’il en savait. Il était mignon en plus. Mais bon, tout ce qui était beau n’était pas toujours gentil et sans danger.

    - Tu aimes la Cerise ? Je m’appelle Eliade, et toi ?

    C’était un peu sorti tout seul. Comme si sa bouche refusait d’être contrôlée par son cerveau ratatiné par la paranoïa. Pourquoi lui en particulier ? Probablement parce que c’était le seul, dans cette foule massive, à s’être arrêté et attardé sur son cas lamentable. Ça aurait très bien pu être le policier d’à côté. On l’avait peut-être vu avec cet homme qu’elle avait… Enfin, maintenant, il n’avait pas de preuve. Juste un petit tas de poussière. Et Eliade ne savait pas si les habitants de Londres étaient tous au courant de l’existence des Akumas et surtout du Comte. Vivre dans l’ignorance était vraiment handicapant. Se poussant un peu, elle lui laissa un peu de place. Quelle idiote ! Qui parlait aux inconnues ? Personne. Sauf les dingues ou les sûr de soi. Eliade espérait que le garçon était dans la seconde catégorie. Physiquement, Eliade ne faisait pas peur, au contraire même. Elle était attirante, son sourire faisait des ravages et c’était grâce à ça qu’elle avait pu charmer autant de gens et leur ôter la vie par la suite. Ça la révulsait d’utiliser la même technique pour approcher quelqu’un dans un but différent. Du moins, elle espérait que son corps allait se tenir tranquille pour cette fois et ne pas se muer en cette chose immonde qu’elle détestait. En même temps, elle venait d’assouvir son besoin naturel de massacre. Ça devait aller. Du moins, elle espérait que ça ne finisse pas dans un bain de sang rouge... ou peut-être noir.
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MessageSujet: Re: Paradis Ephémère [pv A²] Paradis Ephémère [pv A²] EmptyLun 3 Jan - 2:21

¤ Je la regardais un long moment, sans dire un seul mot et n’osant pas approcher. Lorsqu’elle me remarqua, moi à travers cette foule pressée, elle me sourit pour chercha quelque chose dans son cas. Je la regardais sans dire un mot. Je n’avais pas vraiment une expression neutre pour tout dire. On voyait bien dans mon seul œil visible que j’étais un peu timide et que je ne ferais de mal à personne. De plus il y avait un petit et doux sourire sur mes lèvres, un peu timide lui aussi ! Lorsqu’elle ressortit sa main de son cas, elle tenait un bonbon entre ses doigts et tendant le bras dans ma direction. Elle me fit signe de la tête puis pencha celle-ci comme si je pouvais venir. Je m’approchais alors, glissant sur mes rollers le long de la distance qui nous séparait. Elle me dit :

- Tu aimes la Cerise ? Je m’appelle Eliade, et toi ?

- Oui, j’aime… Je m’appelle Akito.

Avais-je répondu avec une voix enfantine et toujours un peu timide. Je pris entre mes doigts le bonbon qu’elle me tendait, défis doucement le papier qui l’entourait et ensuite mis le bonbon dans ma bouche. J’aime énormément la cerise. C’était l’un de mes fruits préférés. Mais mon fruit préféré reste l’indétronable framboise et ceux depuis que je suis tout petit. Je l’a regardais un moment, en restant debout puis m’assis à côté d’elle sans rien dire encore. J’étais encore un peu timide mais pas comme au départ, je sais que là je pouvais lui parler tranquillement. Elle était jolie et en plus elle avait l’air gentille. Je me demandais encore pourquoi est-ce qu’elle était toute seule sur ce banc et qu’elle avait l’air triste. Pour l’instant je n’osais pas lui demander. Je lui demanderais c’est sûr, mais pas maintenant, pas pour l’instant. Je préfère parler d’autre chose, je n’ai pas envie de parler de chose triste. Les gens connaissent tellement de tristesse, que ça en devient affolant. Juste à la congrégation, le nombre de personne qui souffre de malheur quelque soit-il sont beaucoup. La plus part du temps c’est la mort d’un proche qui nous était cher mais il y a bien d’autre chose avec. De l’amour impossible à la solitude tout y passe. Après tout et malgré tout, nous restons de simple humain qui ressente la joie, la tristesse et la douleur. Et puis je peux même dire que ce n’est pas la peine d’être un humain pour ressentir tout ça. Tout ceux qui possède une âme et une conscience peuvent ressentir tout cela. Donc je pense que même les Noahs et les Akuma peuvent ressentir ça… Du moment s’ils le veulent bien. Après tout nous sommes tous différents, personne ne ressemble à personne qui que nous soyons. Agito et moi somme de très bons exemples. Nous avons le même corps mais pourtant nos caractère sont opposés … mais si avec moi, il est gentil.

Regardant toujours Eliade, je ne disais rien. Je ne savais pas quoi dire pour l’instant et puis je ne savais pas comment y formuler. Même si pourtant ce ne sont pas les idées qui manquent. Non, je peux même dire que j’ai plusieurs idée mais je ne sais pas dans quel ordre les dire, comment les formuler, ect… Du coup je suis un peu perdu. Malgré tout ma curiosité me poussait à demander et ceux malgré, aussi, ma timidité :

- Pourquoi es-tu ici, toute seule ?

C’était en même temps un peu sortit tout seul mais maintenant c’est fait et c’est trop tard pour revenir en hier. Je la regardais donc attendant une certaine réponse. Plus je l’a regardais, plus je me disais que je pourrais la dessiner elle aussi mais de même manière que mon dessin. Pour l’instant son visage est un peu triste malgré le sourire qui est sur ses lèvres. Donc je me dis qu je devrais la dessiner comme elle est là et l’autre dessin où elle est vraiment souriante, heureuse. J’aime énormément dessiner, je sais mais c’est pire lorsque j’ai une idée de dessin ! J’avais des idées, des questions, pleins de choses qui me tournait dans la tête mais il faudrait que je fasse en sorte à ne pas avoir mal à celle-ci. Ce serait pas géniale si je venais à avoir mal à la tête et ce ne serait pas pratique en plus. Enfin, bref ! Attendant une réponse à ma question, je cherchais déjà ce que je pourrais lui demander aussi. Je sais déjà ce que je veux lui demander mais comme je l’ai dis, je ne sais pas dans quel ordre lui demander. En plus, puisqu’elle a l’air bien plus grande que moi, je pense qu’elle sera sûrement répondre à certaine question avec plus de simplicité que d’autre personne, cependant je n’oserais pas lui demander tout de suite pour ce genre de question. Non, d’ailleurs je ne sais même pas si je vais les lui poser… Et puis on verra bien le déroulement des choses, je choisirais à ce moment là !

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MessageSujet: Re: Paradis Ephémère [pv A²] Paradis Ephémère [pv A²] EmptySam 8 Jan - 22:23

And the servants of the Devil
will burn in the flame of God


    Elle venait de tuer un bonhomme depuis cinq minutes et maintenant elle tapait la causette à un inconnu. Enfin, elle savait son nom, à moins que ce soit un faux, puisqu'il avait accepté son invitation. Akito. C'était mignon comme nom. Encore une victime entrée naïvement dans ses filets ? Bizarrement, dès qu'il prit place à côté d'elle, elle eu un étrange malaise. Sa sonnette de survie résonnait dans sa tête.
    Ce gamin avait une présence inimaginable. ça se voyait pas comme ça, dis donc. C'était peut-être un serial killer ? Enfin les réflexes d'Akuma d'Eliade pouvaient la sortir des mauvais pas. ça finissait le plus souvent en bain de sang. Super réflexes en effet. Y avait de quoi s'applaudir. mais en même temps, Akito n'avait rien à craindre. peut-être que lui aussi avait de bons réflexes de combattant. En tout cas, si on ne s'y attendait pas, son aura prenait de la place. Plutôt pratique pour intimider les importuns.

    - Pourquoi es-tu ici, toute seule ?

    Surprise, elle en arrêta de sucer sa friandise en tournant la tête. Oh comme c'était mignon ! Il avait fait attention à elle. Dans son "ancienne" vie, elle avait aimé parader telle une princesse. les yeux entrouverts, la main diaphane suspendue dans le vide, descente des escaliers lente et sublime : son environnement. Tous les regards avaient été lancés sur elle et son visage rayonnant. Rayonnant ou presque. Voulant connaître l'amour, elle avait eu aussi en prime la mort. Et depuis ce jour fatal, elle vivait plutôt loin des yeux. Et même si certains rayons ne déviaient pas d'elle, elle était lassée de jouer à la belle. Elle ne faisait plus attention, à bien se tenir, paraître toujours heureuse et pleine d'en train. Tout ça, c'était du passé. Elle sourit à Akito. Puis elle remit une des mèches du garçon derrière son oreille.

    - J'ai perdue celui que j'aimais et tout ce que je touche part en poussière.


    Belle métaphore rappelant son statut d'Akuma et qu'elle n'arrivait pas à être heureuse. Est-ce que cela n'allait pas de paire ? Un Akuma ne pouvait pas être hormis s'il transgressait les règles. Et si on le faisait, c'était la mort assurée. N'ayant jamais rencontré un autre serviteur du Comte Millénaire, elle n'avait jamais discuté de la question.
    Une femme passa en trombe devant eux. Comme hystérique, elle accosta un policier londonien qui faisait sa petite patrouille du quartier. Elle gesticulait comme une furie et bougeait les bras dans tous les sens.

    - Mon mari n'est pas rentré dix minutes ! Il était juste sorti fumer ! Et devant la porte, j'ai trouvé ça ! s'écria t-elle en brandissant une poignée de poussière.

    L'homme de sécurité la prit gentiment par les épaules en lui disant que ce n'était pas dramatique. Son mari avait juste eu envie de faire un tour. Il allait rentrer. mais l'autre tempêtait criant qu'elle avait cinq enfants à élever, qu'ils allaient mourir de faim sans leur paternel.
    Ups merde ! Grosse boulette. la victime n'était pas franchement coupable de quelque chose (enfin, elle n'en savait rien pour le moment) et surtout des gens dépendaient de sa présence. Trop tard. le mal était fait. on ne pouvait plus rien faire. Encore une vie de prise et d'autres de détruites. Eliade resta stoïque. Elle s'en voulait déjà mais elle s'efforçait de penser que ce n'était pas de sa faute.
    Reportant son attention sur Akito, elle haussa les sourcils et murmura entre ses dents :

    - Encore une dingue...
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MessageSujet: Re: Paradis Ephémère [pv A²] Paradis Ephémère [pv A²] EmptyJeu 27 Jan - 2:23

¤ Je lui posais alors ma question et vis qu'elle fut un peu surprise. Mais malgré tout elle me sourit et remis l'une de mes mèches derrière mon oreille. Je continuais de la regarder sans dire un mot et sans porter aucune attention à ce qui nous entourais. Mon attention était totalement river sur Eliade. Après quelques courts instants elle me répondis :

- J'ai perdue celui que j'aimais et tout ce que je touche part en poussière.
- C'est triste...

Avais-je prononcé d'une petite voix assez compréhensive. Dans ce monde, le bonheur est toujours accompagner par le malheur. Celui-ci surveille pour savoir qu'elle sera le bon moment pour être le plus tragique. Après tout le monde est différent. Le bonheur et le malheur agit toujours différemment selon la personne. Parfois certain malheur font le bonheur et vis-versa. Puis d'un coup je tournais mon regard d'Eliade et vis une femme passer en trombe devant nous. Je la regardais sans dire un mot. Celle-ci était aller voir un policier et gesticulait dans tout le sens puis dit au policier :

-Mon mari n'est pas rentré dix minutes ! Il était juste sorti fumer ! Et devant la porte, j'ai trouvé ça !

Elle avait brandit une poignée de poussière au policier. Celui-ci lui assura gentiment que son mari allait rentrer et qu'elle ne devait pas s'affoler pour rien. Mais cette femme ne voulait rien savoir et se plaignait qu'elle avait cinq enfant à nourrir et que sans son mari, ils allaient sûrement mourir de faim. Je me fichais de ce qu'il se passait. Et même s'il s'agissait de quelconque Akuma aujourd'hui il valait mieux ne rien me demander concernant la congrégation. Je reposais alors mon regard sur Eliade. Celle-ci haussa les sourcils et dit en un murmure :

- Encore une dingue...

Je pourrais même dire que j'étais d'accord avec elle malgré tout. J'ai vu tellement de chose à cause de cette guerre interminable que ce genre de scène ne me touche plus vraiment. Parfois j'ai peu l'impression que je deviens de plus en plus rigide mais en faite non. Je n'y peut rien à tout ça donc ça ne me touche pas et c'est tout. Et même si on tuait l'Akuma qui venait de tuer cet homme, si c'est bien le cas, ça n'arrangerais rien du tout alors ce n'est pas la peine de ce faire un sang d'encre pour ça. De plus, je préfère m'occuper de chose plus simple aujourd'hui... D'ailleurs en parlant de ça un petit quelque chose attira mon attention. Petit certes mais adorable ; un chaton. Il était tout seul et semblait avoir froid. Je me levais alors puis me mis à croupis devant cette adorable boule de poils. Je tendis l'une de mes mains caché sous une de mes manches vers le chaton. Celui-ci approcha et je pus le prendre tranquillement dans mes bras. J'allais alors me rassoir à côté d'Eliade, le chaton dans mes bras. Je l'avais recouvert avec mes longues manches pour éviter qu'il n'ait froid. Un corps chaud est l'un des meilleurs moyen pour se réchauffer ! Malgré tout ce chaton n'avait pas peur de moi et était tranquillement adosser contre moi en plus. Pourtant beaucoup de gens mon déjà fait remarquer que j'avais une certaine présence malgré ma petite taille et air enfantin. Comme si j'étais plus dangereux que ce que leur yeux montraient. Tout ça parce que je suis un exorciste. Déjà que mon apparence physique ne rassurait pas beaucoup de monde si on plus j'ai une aura trop profonde … En tout cas ce n'est pas moi le plus à plaindre mais Agito. Il a une aura plus forte que la mienne et plus menaçante. En faite sauf un nombre de personne se comptant à peine sur les doigts, personne ne nous connaît réellement, personne ne connaît réellement Agito. Je regardais Eliade puis lui demandais :

- Tu aimes les chats ?

Je caressais doucement ce pauvre petit chaton en même temps de la regarder. Je pense que je vais ramener ce chat à la maison. Je sais que là-bas je trouverais bien un moyen de trouver un logement à ce chaton mais en attendant je vais le garder. Alice ne dira sûrement rien en plus. Pour ceux qui ne savent pas, Alice c'est mon serpent. Très calme et très fainéante par contre ! Je rajoutais ensuite :

- Ou plutôt est-ce que tu aimes les animaux ?
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MessageSujet: Re: Paradis Ephémère [pv A²] Paradis Ephémère [pv A²] EmptyMar 26 Avr - 1:00

    Mais qu’il était trop chou ce gamin. Enfin gamin. Il se comportait juste comme un enfant, mais Eliade était pratiquement sûre qu’il était plus âgé. C’est vrai que c’était étrange, mais tellement… unique. Plus personne ne se comportait comme lui de nos jours. Les gens se devaient d’être sérieux. Oui les bonnes manières s’étaient pas pour les animaux ! Et Eliade n’y échappait pas. Ce couteau, là, ne devait pas être de travers, ah mais il y avait trop de poussière sur cette étagère et puis qu’est-ce que c’était que ces vêtements de clodo que vous portiez là ? Une sorte de diva maniaque, c’était elle. Enfin, elle l’était plus avant. Maintenant, sa morosité avait pris le pas sur elle. Elle continuait toujours de remettre ses couverts à la verticale parfaite mais elle n’avait plus ce visage sérieux et tendue. Aujourd’hui, la blonde avait plus le regard perdu dans les nuages, se posant des questions sur sa propre existence même. Elle baissait plus la tête qu’autrefois pour poser son regard sur le vieillard mendiant. Plus de charité, plus de question sur elle-même, plus de changement en fait. Normal… on ne meurt pas tous les jours. Forcément, on réfléchit plus qu’avant. Et revient toujours cette question d’existence. A quoi je sers ? Ça c’était la question qu’Eliade se posait quand la nuit tombait. Si elle n’était pas morte, c’était que son destin n’était pas encore accompli. Et qu’est-ce que c’était son destin à la noix ? Parce que parcourir les pays, elle en avait plus que marre ! Oui mais ce n’est pas toi qui choisit ma chère.

    - Tu aimes les chats ? - Ou plutôt est-ce que tu aimes les animaux ?


    - Oh oui j’adore les animaux et en particulier les chats ! Ils ont l’air si royaux et si gentils… J'aime les oiseaux aussi, ils sont si... libres.

    Trop adorable ce Akito ! Et ils aimaient les chats comme elle. D’ailleurs, en passant, il n’avait pas broncher devant la dame hurlant son désespoir. Tant mieux. Ça lui éviterait quelques autres problèmes à régler. Déjà qu’elle en avait un dans son médaillon… Hein ? Mais oui ce golem que le Comte lui avait offert. Arf ça pouvait être considéré comme un animal de compagnie après tout. Enfin un animal qui parle et jure contre vous dès que vous faisiez une bêtise. La plupart du temps, Eliade n’y faisait pas attention. Rien qu’avec une pichenette, le lutin volait dans toute la pièce.
    L’air attendri, elle voulu caresser le félin de ses doigts diaphanes. Mais visiblement, il n’était pas d’accord et c’est dans un crachat qu’il éleva sa patte et la griffa. Super journée aujourd’hui. Très vite elle sortit un mouchoir de son corsage et enveloppa sa main. S’il le garçon voyait le sang noir, il se poserait des questions.

    - Mmh, il n’a pas vraiment l’air de m’aimer celui-là. Dommage, je l’aurais bien serré dans mes bras malgré ses puces.

    Bah voyons Eliade ne fais pas cette tête là ! Ce n’est qu’un chat. Oui allez reviens sur tous tes échecs habituels. Mais non c’est pas si grave, mais non y a des gens qui t’aiment quand même, mais oui y a toujours des gens gentils dans ce bas monde. Regarde ce garçon à côté de toi, il est mignon et gentil. Elle serra sa main contre sa poitrine. Pas la peine de l’effrayer. En matière d’effroi, Eliade s’y connaissait maintenant. Pas besoin d’en rajouter. Pour le rassurer, elle afficha un sourire. Ça devait déjà être cicatriser en ce moment. Sa sucette dans la bouche, elle leva les yeux au ciel. L’Infini. La Liberté. Son rêve en quelque sorte. Elle, elle était enchaînée à ses maîtres et leur devait une obéissance absolue. Combien de fois s’était-elle posée des questions sur sa propre existence ? Trop de fois et ça en devenait presque lassant au bout d’un moment. Notamment, pour Locksmith qui n’en pouvait plus de ces regards perdus dans le vide ou de ces jérémiades intenses. En même temps, le lutin ailé n’était pas spécialement patient avec autrui.
    Bizarrement, presque tout le monde avait déguerpi de la place. Eliade comprit vite pourquoi quand elle vit arriver une bande de gros balourds armés de bâtons. Super les rues de Londres. Au moins y avait de l’animation. Ce fut sans ménagement qu’ils s’en prirent à un petit vieux. Visiblement, il devait rembourser une dette à celui qui semblait être le chef de la douzaine de gros bras. Le pauvre homme priait de l’épargner. Mais ici c’était la loi du plus fort et le gros balèze lui flanqua un coup dans la mâchoire. Il y eu un craquement horrible et Eliade ferma les yeux. Mon Dieu quelle horreur ! Elle jeta un regard à son voisin.

    - On ferait mieux de partir. J’ai pas tellement envie qu’il t’arrive quelque chose.

    D’ailleurs, le petit groupe les avait classés dans la catégorie « victimes potentielles » puisqu’il avait pris la direction de leur banc. Là, à chaud, Eliade n’était pas franchement motivée pour se battre. En plus, ses pouvoirs marchaient un peu n’importe comment alors c’était vraiment pas le moment ! Ah mais en plus ces lâches de passants s’enfuyaient en courant. Bah oui, c’est pas comme s’ils avaient besoin d’aide ! Parfois, Eliade se demandait si le Comte n’avait pas raison. Les Humains étaient quand même des couards, s’enfuyant à la première lueur de danger… des faibles en fait.


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MessageSujet: Re: Paradis Ephémère [pv A²] Paradis Ephémère [pv A²] EmptyJeu 28 Avr - 0:19

¤ - Oh oui j’adore les animaux et en particulier les chats ! Ils ont l’air si royaux et si gentils… J'aime les oiseaux aussi, ils sont si... libres.

Je l'a regardais toujours en souriant puis je vis qu'elle voulu caresser le chat. Je l'approchais un peu d'elle pour qu'elle puisse le caresser comme il se doit mais il ne semblait pas de cet avis là. Levant la patte il griffa Eliade. Alors elle eut le bon réflexe de sortir un mouchoir pour éviter que cela ne saigne trop. Ça n'avait pas l'air trop grave donc ça va. Je regardais le minou toujours poser sur moi et le grondait un peu de ce qu'il venait de faire.

- Mmh, il n’a pas vraiment l’air de m’aimer celui-là. Dommage, je l’aurais bien serré dans mes bras malgré ses puces.
- Je ne comprend pas vraiment sa réaction mais bon, l'esprit félin est un mystère qui ne peut-être résolu.

Elle avait, une fois que la plaie ne saignait plus, ramener sa main vers son cœur. Je l'a regardais sans dire un mot. Je regardais ensuite tout autour de nous. Il n'y avait presque plus personne à présent. Je me demandais bien pourquoi, en cette journée ensoleillé. Mon regard se portait alors vers … de gros loubards armé de bâtons, gueulant comme des bêtes que l'ont égorgeaient. Un soupir traversa mes lèvres. Après tout on ne se trouve pas non plus dans le meilleur coin de Londres et bien au contraire en faite. Ils s'en prirent à un petit vieux qui pourtant n'avait pas l'air d'avoir fait quoi que ce soit. Une histoire de dettes et ils n'eurent aucune peine à frapper ce vieux. Il avait beau prier tout les dieux, personnes ne ferait rien pour lui. Tandis que la place se vidait peu à peu mais d'une manière rapide un craquement horrible raisonnait dans la rue presque vide. Je regardais alors Eliade qui avait fermé les yeux lors du craquement puis rouvert en me regardant et en me disant :

- On ferait mieux de partir. J’ai pas tellement envie qu’il t’arrive quelque chose.

J'allais répondre quand je sentis qu'Agito c'était réveillé. Le groupe venait alors de nous prendre pour futur cible. Agito est réveillé, je sens que ça mal se passer. Je regardais Eliade qui ne semblait pas bien et sentais que Agito qui était près à changer notre cache-œil de place. J'inspirais profondément et dis à Eliade :

- Il va se passer quelque chose à quoi tu ne dois pas t'attendre mais ne t'inquiète pas. Je ne suis pas vraiment un enfant normal depuis que je suis né, depuis que nous sommes nés. Mais ne t'inquiète pas Agito n'est pas vraiment méchant mais il ne laisserait personne me faire du mal. Même si tu ne comprend pas trop, crois-moi ne t'inquiète pas.

Je changeais alors mon cache-œil de place et laissait Agito apparaître.

¤ Un sourire sadique perché sur mes lèvres. J'allais enfin pouvoir me défoulé comme j'aimais. En plus je déteste ce genre de personne. Ils s'approchaient de plus en plus de nous. Je n'avais pas besoin d'activer mon innocence pour ce genre de personne, ma seule force me servira. De plus ce n'est spécialement le bon lieu pour me servir de celle-ci. Les laissant s'approcher de nous, je me rapprochais un peu moi aussi. Je les regardais toujours un sourire sadique pendu à mes lèvres. Les provocations en tout genre étaient de mise :

_ Tss, tu devrais retourner chez ta mère gamin.
_ Tu as peur ça ce point que je ne fasse de toi un faiblard devant tes amis ~
_ Je vais te faire regretter ce que tu viens de dire. Sauf si tu me supplie à genoux de t'épargner.
_ Oh my gosh, j'ai peur ! Un gros loubard essaye de me faire plier ! Tch, essaye que je m'amuse un peu.
_Je vais te tuer, sale gosse !

Un coup de point vint vers moi et je n'eus aucun mal à l'éviter, patinant sur le sol grâce à mes B.A.G même si c'était la forme désactiver. Arrogance et violence allait être de mise. Un sourire sadique tel un psychopathe près à trancher sa cible s'afficha sur mes lèvres. Le regard brillant de cette éclat d'or et ma pupille bougeant comme le feu, aussi fine soit-elle. Et puis sûr tel des chiens de gardes, le reste vint défendre leur boss. Attaquant tous en même temps, ce qui m'arrachait un soupir amusé, je n'eus aucun mal à les éviter. J'allais joué mais je n'allais pas trainé non plus. Patinant vers un banc pour prendre appuie sur le haut, bien sûr suivis par ces êtres sans valeur, une fois assez près je poussais sur le haut du banc, envoyant mon genou dans le visage de l'un d'eux, un bruit de mâchoire qui craque se fit entendre suivis d'un cris de douleur. 1 de moins, au suivant ! Je ne vais pas trop vous détaillez les manières du comment je m'en suis pris mais je ne vais pas non plus vous cachez ce que je leur ai fait. En attrapant un avec mes jambes, il pouvait dire au revoir à son cou. Ils allaient tous ressortir avec quelque chose de casser soyez en sûr ! Je ne suis peut-être pas très grand mais je connais les points qui font mal, je sais où appuyer pour que ça fasse bien mal. Et je pris un certain plaisir à tous leur casser quelque chose. Des prises toutes aussi précises qu'utiles et faisant bien souffrir. Il n'empêche que ce fut assez rapide, puis qu'après tout je n'étais pas seul. Une fois que tous fut à terre. Je retournais vers Eliade. Mon sourire sadique était retombé. J'étais toujours amusé, mais c'était un sourire et regard un peu plus rassurant qui s'affichait sur mon visage. Après tout je n'allais rien lui faire. Je suivais ce qu'Akito me disait de faire. Je pris donc la main d'Eliade et l'emmenait loin d'ici. Dans un coin un peu plus sûr.
Un lieu dans Londres qui était en hauteur et où on pouvait voir toute la ville. Ici c'était assez calme et on ne risquerait pas de venir nous embêter. Je changeais de nouveau mon cache-œil de place et Akito revint.


¤ Une fois que je revins, un sourire rassurant s'affichait sur mes lèvres. Et un regard doux, j'adressais à Eliade. Je me demandais bien en tout cas comment elle allait réagir. Je lui dis alors :

- Je peux te donner une explication si tu veux.
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