D.Gray'man - Le Réveil de Pandore
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In the darkness {Allen-chou}

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AuteurMessage
Deserty Blossom

Deserty Blossom
La Demi-Voix

J'ai toujours voulu devenir ce que je ne suis pas. Un joli minois. Un beau sourire. Une magnifique santé. Une famille...C'est peut-être en cela que je suis la plus humaine.

In the darkness {Allen-chou} Kanda_10

Tu sais Invité, je t'ai toujours voulu. Mais la Mort et le Silence ferment mes lèvres, je te regarde partir au loin, les larmes aux yeux, le cœur brisé. Je n'attends qu'une chose ; que tu te retournes et me prenne dans tes bras, jusqu'à ce que ce corps si fragile laisse s'envoler, mon âme emplie de remords et du besoin d'être aimée. Je veux que tu pleures ma Mort Invité, pour que je me sente enfin heureuse et vivante à travers la Faucheuse et sa liberté...

▐ Ton Age : 30 ▐ Rp : Le chant des Pyrénées ; Julian L. Ramirez. Chacun son masque aux pyrénées ; Heaven Dorcester. Au bord de ma mort, au bord de ma dépendance ; Alvis Rosewell.
Féminin « Messages » : 74
« Two Perso » : I'm alone *.* /PAN/
« Situation » : Yes Rp


Who Are You ?
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In the darkness {Allen-chou} Vide
MessageSujet: In the darkness {Allen-chou} In the darkness {Allen-chou} EmptyJeu 12 Mai - 4:42

J’ai fais un rêve, aujourd’hui. Délicat, oppressant. Lumineux, obscur. Beau, laid. Charmant, écœurant. Deux facettes si attachantes. Deux côtés si vivants. C’était toi. Tu étais mon rêve, Deserty. Le songe d’une nuit. Je ne me rappelle plus très bien de ce que tu faisais, mais tu pleurais. Corps et âme. Recroquevillée sur toi-même dans les profondeurs du vide. Ca m’a fait rire, Deserty, si…trépidant.

Vert, orange, bleu. Tout un monde dans tes yeux. Rires, sourires, joie. Un bonheur aux aboies. Quel dommage de ne pouvoir savourer ton ombre, dans ce doux paysage. J’aurais bien aimé savoir ce qui se cachait dans tes plaines verdoyantes, tes eaux cristallines et tes chants illusoires. Je me sens étrangement triste. Seule. A l’abandon. Et pourtant, gaie. Pourquoi ? Moi qui de mes larmes inondent le sol meuble, je me sens un peu heureuse d’être ici, près de toi. Près de nous ?

Il est étrange de parler à une tombe. Mais cela me fait plus d’effets que de fixer un homme, détournant le visage en voyant le mien. Je me demande bien, ce qui se serait passé, si tu existais, encore. Peut-être m’aurais-tu tué ? Tu ne m’aimais pas. Tu ne m’as jamais aimé. Alors pourquoi, pourquoi suis-je là, à attendre avec espoir cette main salvatrice, délicate et magique ? Comment puis-je encore ressentir de l’amour pour toi ? Je te hais. Je t’aime. Je te hais. Et je me déchire. Tu n’es plus. Tu es là. Tu n’es plus. Encore un soupir.

Mes yeux fermés déversent leurs larmes sur mes genoux flageolants. Je tremble, oui, plus que jamais, sur ta vieille tombe cramoisie. Si vieille, si éternelle, si jeune, si belle…Ha. Julien. Je me demande encore pourquoi tu es parti, me haïssant au plus haut point. Je suis venue. Je l’ai promis. A moi-même. A cette ombre lancinante et désespérée s’agrippant à ma jupe déchirée, brûlée vive, hurlant sa douleur et ses remords. Je me le suis promis, Julien. N’est-ce pas égoïste de ma part, frère ?

Il fait beau. Il fait jour. Le soleil est là, accompagné de milles splendeurs, de milles senteurs. Cadre paradisiaque, village non loin entonnant sa joie de vivre. Sous un sapin, une ombre. Fine, courbée sur elle-même, immobile, morte ? Il s’agit de toi. Il s’agit de nous. Tu pleures. Tes regrets. Tes remords. Ta rancune. Ta haine. Ton amour. Il était ton frère, et peut-être même ton père. J’ai peur pour toi, Deserty. J’ai peur que tu ne t’agrippes plus à ce peu de vie qu’il te reste. Les larmes aux yeux. Le cœur brisé. Sanglots innommables remontant de ta gorge en feu, arrachant un infime liquide carmin s’échappant de tes lèvres ouvertes sur un râle de souffrance.

Et soudain, un gémissement. Un cri de détresse. Un appel au secours tendu vers le ciel infini. Silence. Etouffée, poignardée, affamée, condamnée. Seule. Seule…C’est fini. Tu es seule. Ni Papa. Ni Maman. Ni Elizabeth. Ni Julien. Ni Ninon. Pas même Emilie pour tenter de te réconforter avec des paroles qui ne t’atteindront même pas. Oh ! Que tu voudrais profiter de la vie. Que tu voudrais, t’échapper, et retrouver cette liberté emprisonnée ! Deserty, pauvre chérie…Je rirais presque de ta douleur.

Je recule pour m’asseoir lourdement sur le banc, face à cette tombe noire et usée. A peine recouverte par le lichen environnant. J’ai froid, il fait chaud, mais j’ai froid. Un froid transperçant sans mal mon corps amaigri et cotonneux. Mes yeux fermés fixent sans voir la sépulture, le visage contracté par la souffrance et le ressentiment. Il n’y a plus de larmes, ou alors elles se trouvent sur la manche de mon manteau bleu, les quelques gouttes d’eau salées rescapées piquant avec avidité la brûlure de mon visage cachée par mon demi-masque.

Je repense à ces années. Tu ne devrais pas. Et pourquoi ? Parce que je vais tomber ? Parce que je vais mourir ? Tu ne peux pas. Je ne peux pas. Je ne pourrais jamais faire face à ce destin si court, en sachant les cadavres ambulants laissés derrière moi, cette famille si chérie et pourtant, partie par ma faute…Ma faute. C’est ta faute ! Menteuse ! Hypocrite ! Laideron ! Assassin ! Je ne veux plus. Je ne veux pas. Je ne peux plus. Je ne peux pas. Est-ce si mal que de vouloir enfin lâchée prise et de se laisser coulée, pour ne plus ressentir la souffrance ? Morte ! Tu seras morte !

Ma voix se fit murmure, non je ne chantais pas, je ne pourrais plus chanter pour un moment…Pleine de ressentiments, de promesses inavouables, de désespoir et d’une joie noire, elle retentit :

-Ne t’inquiète pas. Bientôt, tu pourras à nouveau te moquer de moi, comme avant.

Je réprime un nouveau sanglot. Je dois m’arracher. Je ne veux plus m’enliser. Une main secourable, pitié…Je ne veux plus m’enfoncer dans ces vices, ces larmes, cette rancœur et ces cadavres purulents. Je ne peux plus supporter ces rêves où ils sont là, squelettiques et brûlés, m’attendant avec avidité. Je veux mourir, par pitié, je veux m’en aller.

Tu vas pour recommencer à pleurer. Tu te retiens. Tu essaies. Ca se voit. Tu as peur. Tu as mal. Courbée sur toi-même, tu souffres. Oui, tu souffres. Avec en arrière plan, les oiseaux qui chantent, la vie qui danse, le soleil luminescent, et un chapiteau se dressant avec avidité près du petit village. Tu ferais mieux d’y aller. Reprends ton sourire, Deserty, il serait dommage que quelqu’un vienne t’aider et sèches tes larmes. Je veux te torturer encore un peu, ma chérie. Pour que tu vois ce que cela fait, de ne pouvoir s’échapper de son avenir.

-Il faut y retourner.

Je reprends mes esprits, un peu déboussolée, mais un sourire contrit s’affichant sur mes lèvres rosées. Il faut que je rentre. Après tout, on a bien voulu s’arrêter ici, mais ce n’était pas long, on devait repartir, Londres nous attend. Londres m’attend…Un soupir éclata dans l’air, répondant au chant d’un petit rossignol. Petite folle. Vieille gondole. A quoi penses-tu, stupide ingénue ? A la vie, à la mort, à ce ressenti, à ces remords. Je ferais mieux de partir. Ils m’attendent.

Je t’attends.

Spoiler:
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In the darkness {Allen-chou} Vide
MessageSujet: Re: In the darkness {Allen-chou} In the darkness {Allen-chou} EmptyJeu 12 Mai - 8:25

Un petit village, au nord de l’Angleterre. Il faisait plutôt beau, ce jour-là. Mais ils étaient quand même partis en mission, Allen et un trouveur, à la chasse à l’Akuma. Ces derniers temps, et avec l’accélération de la guerre contre le Comte Millénaire, les Akumas se faisaient de plus en plus présents. Terrorisant des populations entières, ruinant des villages, rendant la femme veuve, l’enfant orphelin, l’homme seul au monde. Et ainsi, Allen voulait défendre ces pauvres gens, mais aussi libérer l’âme de l’Akuma de l’emprise du Comte.

Donc, ce petit village était l’endroit où était l’Akuma. Un petit village un peu perdu, que l’exorciste et le trouveur eurent un peu de mal à ... trouver, justement. Une fois sur place, l’Akuma était bien là, en effet. Celui-là avait pris la vie d’une veuve qui voulait retrouver son mari qui s’était suicidé. Quoi de pire que de se retrouver vivant alors que l’on voulait être mort ?

Quelle triste tragédie ... Mais ainsi était la vie, et le but de la mission était sans appel : il fallait tuer l’Akuma avant qu’il ne fasse trop de victimes. Il avait déjà tué un paysan, il n’allait pas s’en prendre à une personne de plus. Du moins, tant qu’Allen était en vie. Il le trouvèrent sans difficultés, il faut dire qu’il n’était pas très discret. Un Akuma de niveau un, qui ne fit pas trop de problèmes. En dix minutes, l’affaire était réglée.

Mais le seul problème maintenant était de retourner au QG. Allen et le trouveur eurent la (mauvaise ?) idée de se séparer. Malheureusement, le garçon aux cheveux blancs n’avait pas un sens de l’orientation très développé. Au bout de quelques heures, il se perdit dans une bourgade voisine. Timcampy volait au-dessus de lui, mais rien à faire, ils étaient perdus.
Les maisons étaient typiques de celles que l’on trouve au nord de Londres : campagnardes, conviviales et chaleureuses.

Allen aimait la campagne. Au fond, il trouvait cet endroit moins dangereux que la ville, et même que le Quartier Général. Eux, les exorcistes, n’étaient plus en sécurité nulle part. A quoi bon se cacher, les sbires du Comte les retrouveraient bien. Néanmoins, le jeune homme préférerait passer sa vie ici. C’était une solution de facilité, certes, mais au moins, il pourrait être en paix. C’était si calme, si reposant ... Pourquoi un Akuma était venu hanter ces lieux si charmants ?

    « Timcampy ! Vas voir par là-bas, si tu trouves quelque chose, reviens me voir. »


Encore une mauvaise idée de la part du maudit ? Nul le savait pour le moment. Cependant, le jeune homme était motivé, et il comptait bien demander à son chemin à quelqu’un. Il n’y avait pas âme qui vive, par ici ... C’était à vous faire froid dans le dos.

Soudain, Allen passa à côté d’un cimetière, et vit une jeune femme en sortir. Il leva la bras, par réflexe mais surtout pour sa survie, et accourra vers elle. Cette dernière n’avait pas l’air très en forme. Maladive, sûrement. Et plus le jeune homme se rapprochait, plus il en était persuadé. En effet, elle marchait avec difficulté, sa peau était d’une pâle blancheur et son corps maigre et fragile. Même s’il était maudit, Allen se trouva chanceux, par rapport à elle.

Il eut un sourire gêné, se demandant comment il l’allait l’aborder, si elle allait lui parler ou bien se trouver gênée ou même effrayée. Il y avait toujours cet air fébrile lorsqu’il rencontrait des gens qui étaient maladifs ou handicapés, il ne savait jamais comment réagir. Que faire face à des autistes, ou même des fous ? Il ne savait jamais vraiment.

Mais là, c’était un cas d’extrême urgence. Il devait retrouver son chemin. Il fallait qu’il rentre à la Congrégation, s’il y avait une attaque, son aide pourrait être précieuse. C’était idiot, mais il s’était toujours dit ... Que s’il offrait sa vie aux Noah, peut-être épargneraient-ils les autres.

Ses amis ...

Après être arrivé à côté d’elle et quelques secondes de silence plus tard, il remarqua qu’elle avait les yeux rougis. Sûrement rougis par les pleurs. On ne va pas au cimetière pour danser la farandole. Il soupira, fit la moue, puis se contenta d’un :

    « Bonjour, excusez-moi de vous déranger, je suis perdu, pourriez-vous m’aider ? »


Il leva finalement la tête pour lui faire un sourire, tout en se grattant la nuque avec son habituel et inimmitable air gêné. Un sourire lui rendrait peut-être le sien que l’on avait volé. Allen serait prêt à faire tellement de choses pour leur rendre le sourire ...

A ces gens à qui la vie leur a extirpé tout leur bonheur.
De leurs yeux, de leur lèvres, de leur coeur,
Tout ce qu’il reste n’est qu’un tas de ruines et de rancoeur.
Et elle fait souffrir, elle fait souffrir, cette vie qui nous hante.
Elle fait tellement souffrir
Que même la mort a l’air charmante.
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In the darkness {Allen-chou}

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