D.Gray'man - Le Réveil de Pandore
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Meian Hakumei * Lueur dans la Pénombre

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Meian Hakumei * Lueur dans la Pénombre Vide
MessageSujet: Meian Hakumei * Lueur dans la Pénombre Meian Hakumei * Lueur dans la Pénombre EmptySam 26 Déc - 8:10


    Meian Hakumei * Lueur dans la Pénombre 24fgw94
    .Jouée par Nami.
    Meian Hakumei
    Lueur dans la pénombre.


    « Hold up, hold on. Don't be scared. You'll never change what's been and gone.
    May your smile, shine on. Don't be scared. Your destiny may keep you warm.
    »

    # FICHE D'IDENTITÉ
    Date de naissance; 17/02.
    Origine; Japonaise.
    Groupe sanguin; B négatif.
    Race; Noah.

    # MY STORY
    Histoire ; ( début par Hikari )
    17 Février. 16 ans auparavant. La naissance de deux lueurs.

    Les fleurs de cerisiers s’étaient tues depuis bien longtemps. Le ciel en ce jour déversait paisiblement d’épais flocons lumineux. Dans un grand manoir, des cœurs pulsaient lentement, la chambre toute entière paraissant vibrer au rythme de ce chant si rassurant, et pourtant éphémère. La mélodie des battements sourds s’offrait comme la preuve tangible que la vie continuait. Que malgré les cris qui un instant auparavant avaient empli la pièce, la paix ne s’était pas brisée sans nul espoir de la voir revenir. Elles étaient deux désormais. Deux pour affronter ce monde qui de ses yeux torturés se contentait d’assister, en impuissant spectateur, à l’avancée lente du plan du Comte Millénaire.

    La lumière, et l’ombre douce. Deux lueurs qui somnolaient dans la nuit d’hiver. Dans le domaine, tous célèbreraient la naissance des deux héritières. Mais dehors, le firmament sanglotait, laissant s’évader de lourdes larmes glacées, présageant d’un futur bien sombre pour ces deux enfants endormies l’une contre l’autre, presque confondues tant elles étaient proches. Leurs souffles se mêlant. Elles étaient deux. Deux pour affronter le monde. Deux pour apprendre plus tard à être incomplètes. A ne plus être qu’une.

    L’écume des jours.

    Et le temps continua sa course folle. D’akumas en akumas. De meurtres en meurtres. De sourires en sourires.
    Hikari et Meian grandirent. L’histoire de l’une ne peut être que l’histoire de l’autre. Celle d’un même être aux deux cœurs, au souffle double qui sursaute doucement. Filles d’aristocrates, elles furent abondamment instruites. Rapidement, leurs langues se délièrent, et les parfaites petites devinrent d’insolentes enfants qui ne pouvaient s’empêcher de briser le silence pour faire des commentaires pertinents. Elles avaient un avis sur tout, du moins tant qu’elles demeuraient dans l’intimité de leur précieuse et parfaite famille. Lorsque quelqu’un venait les visiter, elles s’offraient alors en radieuses poupées de porcelaine. A la peau si lisse, et pourtant si faciles à briser. On ne voyait jamais Hikari sans Meian et la réciproque était tout à fait valable. Leurs caractères avaient beau différer, elles étaient toujours d’accord et jamais on ne les vit se disputer. Leurs parents, qui avaient bien l’intention de les marier à de riches jeunes hommes, et donc de les séparer dans le futur, entreprirent alors une bien difficile tâche :
    Leur apprendre à exister l’une sans l’autre. Est-ce à cause de cette décision que tout bascula ? Allez savoir. Toujours est-il que tout changea lorsque chacune fut jetée dans une chambre individuelle, obtint un précepteur particulier… Elles ne se voyaient plus que lors de courtes récréations, et lors des repas en famille. Cela ne dura pas plus d’une semaine. Chaque nuit des hurlements résonnaient dans les couloirs. Elles ne pouvaient trouver le sommeil. Savez-vous ce que ressent un cœur écartelé, un être incomplet ? Elles, le savaient. Puis vint la nuit qui bouleversa leur vie à jamais. Peu importe qui, peu importe comment ; les verrous sautèrent. Les portes s’ouvrirent. Hikari, qui avait toujours été plus faible que sa sœur, plus dépendante sans doute, vint se blottir dans le lit de Meian. Et, longtemps, elle pleura. Son cœur paraissait hurler. Ce fut lors de cette nuit qu’elle comprit que la séparation avait été réussie. Elle ne pouvait toujours vivre sans sa jumelle, pourtant elle savait que l’être qu’elles avaient formé s’était dissocié. Il n’y avait plus la petite fille forte née de deux cœurs liés. Juste deux sœurs, l’une pleurant contre l’autre. Lorsque les larmes se furent taries, alors elles se levèrent, dans le froid de l’hiver. Leurs pieds nus soulevèrent la poussière dans des couloirs peu empruntés. Et les deux formes frêles s’évadèrent dans la nature. Deux silhouettes qui couraient, frigorifiées, dans la neige, leurs pieds nus s’enfonçant dans la masse immaculée, leurs chemises de nuit flottant derrière elles.

    Et elles s’éloignèrent. Laissant derrière cette maison où elles avaient cru pouvoir être heureuses. Leur lien se raffermissait un peu, alors que leurs mains étaient étroitement serrées. Elles coururent, espérant sans doute réchauffer leurs orteils glacés, jusqu’à la forêt qui bordait le domaine. Les arbres qui leur avaient autrefois paru si chaleureux, jetaient leurs branches minces vers le ciel sombre à la recherche d’un rayon de lumière. Puis il y eut un bruit intense. Des mains les saisirent, et elles furent avalées par la forêt. Englouties par les ténèbres…

    ***

    Froid. Il faisait incroyablement froid.
    Peur. Elle avait tellement peur… Les hommes les emmenaient au loin. Là où elles auraient voulu aller, mais seules. Pas prisonnières de ces hommes. Ils voulaient demander une rançon à leurs parents. D’après eux cela faisait des mois qu’ils guettaient une occasion de les enlever. Des mois qu’ils préparaient leurs coups. Et alors qu’ils allaient mettre le feu à l’aile est de la maison pour profiter du vacarme et les enlever, elles étaient sorties. Tout avait donc été plus simple. L’un d’eux avait déjà envoyé une lettre à leurs parents. La somme qu’ils voulaient était exorbitante. Mais les deux lueurs savaient qu’elles étaient aimées. On paierait pour elle. Alors elles retrouveraient leurs lits. Et le bonheur reviendrait, effaçant le spectre du chagrin qui tourbillonnait autour d’elles.

    ***

    Trois jours. On leur avait dit que leurs parents hésitaient à se ruiner. N’étaient elles que des poupées que l’on jetait quand elles commençaient à prendre la poussière ? Elles n’avaient même plus de larmes pour pleurer. Hikari et Meian étaient assises au beau milieu des hommes, tremblantes. Même les brigands commençaient à avoir pitié. Mais pas à s’attendrir. Ils exécraient sans doute simplement un peu plus les parents qui préféraient leur fortune à leurs deux filles. Le désespoir achevait d’affermir son emprise sur les deux enfants, lorsqu’un messager apparut. Ils allaient payer, enfin. Elles allaient rentrer à la maison. Mais rien ne serait plus pareil, elles en étaient conscientes. L’argent changea de main. Beaucoup d’argent. Et des bras forts les saisirent pour les ramener à la lumière du jour. Elles découvrirent à nouveau l’étreinte de leurs parents. Mais toutes leurs certitudes s’étaient évanouies. Elles avaient peur, encore. Car tout avait changé, à jamais.

    ***

    Il fallait les marier. Elles n’avaient que 15 ans mais elles étaient belles. Des amis de la famille voudraient peut-être d’elles ? Oui, il fallait à tout prix les marier. Les Hakumei étaient ruinés. Totalement. C’était de leur faute, tout ça ! La fortune familiale était entièrement partie en fumée. Tout ça parce qu’elles avaient cru bon de s’enfuir. Désormais ils étaient mépris par tous les nobles. Ils n’étaient plus que des prolétaires qui tentaient par le biais d’un travail acharné de retrouver leur fortune d’autrefois.
    Les gamines étaient reconnaissantes. Si ils les mariaient, sans doute pourraient-ils bénéficier d’un peu d’argent de leur part. Et ils se referaient une place dans le monde. Oui, c’était parfait. Ils allaient commencer dès maintenant à leur chercher des maris riches.

    ***

    Meian et Hikari étaient devenus des adolescentes parfaites. Toujours emplies de chagrin et de culpabilité au souvenir de leur erreur qui leur avait arraché le bonheur, elles avaient travaillé dur pour satisfaire leurs parents. Leurs esprits étaient des merveilles de subtilité. Elles ne parlaient que peu désormais. Mais lorsqu’elles ouvraient la bouche, chacune de leurs paroles était intelligente, utile à la conversation. Elles ne dormaient plus ensemble. Du moins c’est ce que pensaient leurs parents. Oui, elles avaient été forcées de s’éloigner, pour le bien de leur famille. Car c’était par la faute de leur profond attachement qu’elles avaient fauté. Et sans se concerter, elles avaient cessé d’être sœurs d’âme. Elles vivaient dans la même famille, c’était tout. Il n’y avait plus d’étreintes, plus de sourires entendus. Plus rien entre elles. Et elles en souffraient. Parfois leurs regards se croisaient ; alors, elles pouvaient rester longtemps à s’observer, rattrapant les mots et les rires perdus par ces échanges muets. Tu me manques. Tu me manques tant. C’était ce qu’hurlaient leurs yeux, alors. Mais elles devaient apprendre à vivre l’une sans l’autre. Elles n’avaient plus le choix. L’enfance s’était évanouie brusquement, pour laisser à la place à une réalité absurde. Tellement qu’elle ne pouvait être vivable. Un jour, l’une d’entre elles finirait pas craquer. Et quelque chose au fond d’elles attendait patiemment que ce jour arrive.

    (...)

    Tu partais, Hikari, me laissant dans l’absence de tes mots. Tu me renvoyais sur les traces avachies de mon passé pour te suivre, faisant à nouveau face aux branches menaçantes des arbres qui emprisonnent les étoiles lointaines dans leurs cages emmêlées. Un homme d’une beauté renversante s’empare de toi. Sauf que ses formes superbes se brouillent pour devenir quelque chose de méconnaissable et hideux. Ton cri éveille la forêt, notre mère arrive vers moi. Ton corps scintille comme s’il était de glace et qu’il rejetait la lumière du soleil pourtant inexistant dans ce monde nocturne. Cette lumière frappe et tue. Le monstre se volatilise. Ton corps cède à la gravité, tremblant. Ton nom résonne, mes lèvres sont entrouvertes. Qu’as-tu fais ? Je n’ais pas le temps de m’approcher ou de me questionner d’avantage. Le désir de notre mère est déjà éveillé et elle se réjouit déjà de notre découverte.

    - L’innocence…
    - Maman ?
    - Meian, ta sœur est une compatible ! Cette Lumière, c’est l’innocence. A n’en pas douter. C’est parfait, parfait !

    Une compatible ? Alors elle allait partir pour combattre le mal, une croix blafarde sur le torse et les mains scintillantes d’une Innocence Coupable ? Ma mère te prenait la main, t’entraînant déjà avec hâte. Je suivais.

    L’homme parle. L’homme nous raconte ce qui se passe et ce qui se passera. L’Innocence s’était emparé de ton cœur, et fusait à travers ton sang à son activation. Allais-tu l’activer ? Irais-tu là où le destin t’avait consignée ? Maman est ravie. Elle te pousse du bout des doigts, et moi je te sens dans mes bras. Je me demande pourquoi. Pourquoi les choses se sont déroulées ainsi. Mais je te serre contre moi. Ils allaient nous séparer pour de bon. Je sens mes larmes couler sur mes joues, sur mes longs cheveux qui recouvrent mon visage pâlit par l’inquiétude. On te prend encore la main. On te désir partout. Tout le monde te veut. On t’arrache de mon étreinte et tu t’éloignes. Je les hais. Tous. Je hais l’innocence.

    Je suis seule à la maison. Maman cherche encore pour moi. Elle se demande ce qu’elle va faire avec moi. Mais je ne suis plus qu’une ombre. J’ai fais ce qu’on m’a dit de faire. Je suis allée là où on m’a dit d’aller. Je me suis assise quand on me l’a demandé. J’étais une poupée, aux services des yeux et de la noblesse. Mais j’avais changé d’avis. Mon cœur se vidait. Voilà un mois que je n’ais plus de nouvelles de ma sœur. Chaque jour est plus dur. Chaque nuit plus difficile. Où es-tu ? Que fais-tu ?

    « Je suis là. »

    Ma tête se tourne vers la fenêtre. Le noir est total à l’extérieur. Mais je discerne un corbeau posé de l’autre côté des vitraux, aussi sombre que mes cheveux, et que mes pensées depuis peu. Je me glisse dans mon lit, me sentant épiée. Mais tu es beau, corbeau. Veille sur moi, je me sens moins seule. Je ferme les yeux. J’ai mal. Le lendemain Maman dit que je suis malade. Ça s’empire de jour en jour. Chaque soir tu es là, corbeau. Chaque soir Hikari est là aussi, dans mes souvenirs et mes cauchemars. La lumière dorée m’est devenue insupportable. Je n’allume plus la lumière. Je me contente de la lueur des étoiles.

    Un soir quelqu’un entre dans ma chambre. Mes paupières sont étroitement closes, mon front est encore plus pâle. J’ai mal. Atrocement mal. Mon corps tremble comme une feuille dans une tempête. Des soubresauts agitent ma poitrine. L’homme qui s’assoit à mon chevet effleure mon front. Était-il là pour me soigner ? Ma conscience déviait, chavirait. La vie m’oublierait-elle peut-être aussi. La main de mon inconnu se posa sur mes tempes et écarta les mèches sombres qui s’y trouvaient. Au passage de sa paume, des croix se dessinèrent sur mon front, sombre couronne qui me consignaient à un futur très loin de celui que j’avais imaginé. Le corbeau s’envola. L’homme partit. Avec moi. Mon corps tremblait encore. Mais yeux turquoises s’ouvraient sur les ténèbres qui m’entouraient. Je voyais cette maison peut-être pour la dernière fois. Au revoir Maman. Je ne pourrais pas t’offrir ce que tu désirais. Au revoir Hikari, même si tu es partit depuis longtemps.

    Famille;
    Ses parents sont ou étaient de nobles aristocrates, jusqu’à ce que leur fortune s’envole. Il sont devenus friands de la richesse, et leurs filles ne sont plus qu’un moyen de s’enrichir. Meian ne sait même pas s’ils sont encore en vie. Et s’ils savaient où elle était en ce moment même, et ce qu’elle était devenue, ils la feraient sûrement passer pour morte.

    Sa sœur jumelle, Hikari. Elles étaient incroyablement proches dans leur tendre enfance, mais l’âge et le devoir qu’on leur a enfoncé dans leurs frêles mains les ont quelque peu séparées. La vraie rupture se passe encore un peu plus tard, lorsque sa sœur est emportée par les exorcistes, par l’innocence, exécrable innocence.

    Physique ;
    Meian est à la fois ombre et clarté, d’où son prénom à sens caché. Sa peau est pâle et ses mèches épaisses de cheveux sont d’un noir de jais. Un contraste époustouflant en une unique âme. Ce contraste se poursuit non seulement dans son apparence mais dans son être entier, comme vous le verrez dans la partie suivante ; son caractère. Restons dans le physique. Ses cheveux, donc, son plutôt longs et ondulés. Une frange couvre son front lisse et atteint ses yeux. Ces derniers, délicatement encerclés par des cils sombres et épais sont d’un bleu très clair et limpide. Son nez et discret. Ses lèvres ne sont pas très volumineuses, et sont teintées d’une espèce d’ombre bleutée qui leur donne un air glacé et cadavérique. Avant que des croix n’apparaissent sur son front, couronne qui lui attribuait l’accès au palais des Noah, elle n’était pas tout à fait pareille. Sa peau n’avait pas l’air si froide, ses yeux n’étaient pas si magnétiques et insolant. Mais maintenant, sa peau à perdu ses couleurs, probablement échangées pour d’autres précieuses particularités. Ses yeux liquéfiants sont encerclés de noirs. D’autres marques sont apparues sur sa peau blême. Elle est à la fois lumière et ténèbres. Un sourire espiègle illumine souvent son visage quand il n’est pas rêveur. Ses yeux sont insondables et laissent souvent l’impression de pouvoir lire en vous. Cette poupée de porcelaine semble fragile, mais si on s’y attache trop, on remarque qu’elle n’est pas si fragile et pure que ça. Même face aux innocences qu’elle déteste, elle garde un esprit et une allure chevaleresque de princesse en plein jeu, sauf que son cœur n’a rien de véritablement romanesque face à ces choses qui la répugnent tant. En son sein règne plutôt un esprit de destruction. Elle détruira de ses fines mains blêmes toutes les innocences sur son chemin, jusqu’à ce qu’elle trouve la bonne…

    Niveau garde-robe, elle garde aujourd’hui encore ses allures de filles pourries gâtées d’aristocrates. Elle porte des robes aux multiples couches de satin aux couleurs variantes. Elle porte aussi des jupes volumineuses et courtes sous lesquelles elle porte des collants. La blancheur de sa peau marmoréenne est souvent cachée sous de nombreux plis. Est-ce significatif ? Allez savoir. Il lui arrive aussi de sortir en chemise de nuit, ou dans les gros tee-shirts qu’elle porte pour dormir. Elle se moque royalement du jugement des hommes. Vous n’avez pas comprit ? Elle est inhumaine. Et en la connaissant encore un peu plus, vous la qualifierait peut-être de monstre. Jolie petite catastrophe n’est-ce pas ? Corbeau. Oui, au départ c’était juste un animal qui lui était lointainement significatif. Mais j’ai décidé de le faire intervenir un peu plus. Donc finalement, vous la verrez souvent accompagnée d’un corbeau peu tangible, comme s’il s’agissait d’une lueur d’ébène contenue sous cette forme d’oiseau. Qu’est-il vraiment … ?

    Caractère ;
    Arrogance, indifférence, amour.
    Elle est tout. Son âme, noire, insondable, amoureuse, perdue dans la plus profonde des nuits. Le mal et le bien, délicatement perchés sur la balance d’or et d’argent sont deux concepts qu’elle ignore. De même qu’elle ignore la douleur. Ce n’est pas le genre de fille qui se font dans la masse, mais ce n’est également pas le genre de femme qui se démarque. Elle ne doit jamais se montrer faible ; ce serait une insulte. Il serait aussi bien difficile, pour des personnes normales, de cerner cet individu. Mieux vaut ne pas la prendre au sérieux dans ses jeux, mais plutôt dans le triste danger qu’ils représentent. Ironie du sort, insondable vérité. Ces deux choses se fusionnent aussi promptement dans son âme que la lumière et la pénombre. Elle n’attend rien de la vie ; cependant, elle vit. Vous saisissez ? Non, évidemment. Décrire avec des mots, aussi vaste soit notre langue, serait bien trop complexe, oui, parce que c’est ce qu’elle est. Affreusement complexe. Jamais elle ne demandera de l’aide, étant bien trop fière et enveloppé de son voile énigmatique pour ça. Énigmatique oui. Etrangement mystérieuse, comme si l'évocation de ce nom revenait à s'aventurer dans une forêt sombre et dont les frondaisons semblaient même toucher le ciel. Elle n'est pas comme vous. Ses réflexions occultes peuvent vous étonner, vous n'y trouver aucun sens. Elle croit pouvoir se débrouiller seule et ne s’avouera jamais vaincu. Depuis longtemps, la vie s’est éteinte pour elle. Elle n’est pas vivante. Elle n’est plus ce qu’elle était autrefois ; joyeuse, rayonnante, humaine. Ces choses appartiennent à un passé dont elle ne se souvient à peine. Dès lors que les croix noires sont apparues sur son front, signant la chute libre de sa vie, elle changea. Elle affectionne ce qu’elle trouve beau, elle s’amuse avec ce qui tombe sous ses mains. Elle n’a rien à perdre, elle se contente de vivre, d’épouser les changements, d’embrasser le danger. Elle aime jouer avec les âmes, Noah comme exorcistes. Exorcistes comme humaines. C’est un jeu dont elle a le contrôle. Ces âmes qu’elle agrippe et presse dans ses bras marmoréens ne sont rien d’autre que des poupées. Elle ne vit que pour elle, bien que la perte d’un jouet trop précieux puisse l’attrister momentanément. Égoïste ? Probablement. Elle a horreur qu’on l’empêche de faire ce qu’elle désir faire, mais pas de trouver quelqu’un sur son passage. Ce serait alors une intéressante surprise. Têtue ? Bingo. Une fois qu’elle a quelque chose en tête, il est difficile de lui faire changer d’avis. Cynique et polie en même temps, changeante d’apparence et stable. Remue ménage.

    Crainte ? Elle n’en a pas. Elle affectionne la pénombre et la lumière, appréciant encore plus les deux étroitement enlacés, cette délicate étreinte, resplendissante, séduit le gouffre de sa poitrine. Elle affectionne l’amour et la haine, appréciant une fois encore leur mariage fascinant. Je pourrais aller loin comme ça, mais par défaut de la connaître parfaitement, car son caractère ne cessera de se développé, je vais bientôt en finir, vous laissant le choix d’approfondir lors du RP. Mais il faut souligner une dernière chose. Il existe bien quelque chose qui la fasse tressaillir. Les souvenirs. Les choses qui lui rappellent sa vie, son passé profondément ancré dans les oubliettes de son esprit, enfermé dans le coffre fort de ses songes à jamais proscrits. Ce sont les rares choses probables de faire flancher la barricades de son esprit.

    Pouvoirs;
    Vol Secret.
    Un sombre vol de corbeau qui vole les mots. Ombre aux ailes ténébreuses s’engouffre en vous silencieusement pour dérober votre contenance. Flot d'émotions incontrôlables. Votre gorge se noue, vos mots se coicent. Vous êtes perdus. Que faites-vous ici ?

    Ombre Muette.
    Manifestation de son âme sous la forme d'un corps astral, qui revêt en général l'apparence d'une ombre ayant sa forme ou celle d'un corbeau géant, jaillissant entièrement ou partiellement d'elle. Ce corps astral absorbe les attaques, servant ainsi de bouclier. Disparaître de son corps physique dans son corps astral pour le faire réapparaître ailleurs, se téléportant ainsi sur de longues distances.

    Souvenir de Noé ; Silence.

    Orientation sexuelle ; Inconnue.
    Rang ; F

    # BEHIND THE SCREEN

    Prénom; Amanda.
    Âge; 15 ans.
    Sexe; Femme.

    Une remarque sur le forum;
    Vanille ou chocolat ? Chocolat, évidemment.
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Meian Hakumei * Lueur dans la Pénombre Vide
MessageSujet: Re: Meian Hakumei * Lueur dans la Pénombre Meian Hakumei * Lueur dans la Pénombre EmptySam 26 Déc - 8:41

Ouch !! J'ai commencé par toi, je suis captivée, belle rédaction et je suis toute oui, tout est bien structuré et je ne vois pas d'erreur ! Noah du Silence, accepté ! Ton avatar est à la bonne taille. Bref, tout est Ok ! Je te mets ta couleur, ton nom en entier et ton surnom en place.

Meian Hakumei * Lueur dans la Pénombre 1zpijde
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Meian Hakumei * Lueur dans la Pénombre

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