♛ Je n’ai rien à envier à qui que ce soit. Parce que je sais ce que je vaux et je sais que ce n’est pas rien.

"J'aurais pu suivre les lignes de ma main,
J'aurais pu suivre ce chemin
Et faire comme si j'était voué en secret
A être une autre que moi

J'aurais pu suivre sans faire de détours
J'aurais pu suivre ce parcours
Et faire comme si j'aimais,
Faire comme si c'était
La seule chose qu'il me restait. "

Mon nom est Bliss, qui veut dire extase, et tout ce qui s’y rapproche, et pour une fille, ce n'est pas très approprié de porter un nom avec une telle signification. Mais mes parents ne savaient pas vraiment trop comment m’appeler car je suis la seule fille de la famille. Non je n'ai pas de mère. J'ai grandi avec mes frères et nous sommes tous adoptés. Adopté, car nos parents sont deux hommes. Vous avez bien lu, j'ai pour parents, un couple d'homosexuels. Et il va de soi, que mon caractère n'a jamais été comme il le devrait, soit: celui d'une fille bien sous tout rapport. Oh que non, car enfaite, mon père -enfin mes pères...- n’ont jamais jugés bon de me dicter ce que je devais faire. Ils préféraient que nous fassions nos erreurs nous même et que nous apprenions de celles-ci. Bien sur ils nous engueulaient par-ci par-là, mais sans trop tomber dans la sévérité non plus. On a toujours été très autonome. Cela faisait partie de notre quotidien, devoir apprendre à se gérer soi-même, et souvent, devoir veiller les uns sur les autres. Ce qui nous apprenait les responsabilités et les devoirs. Cela resserrait aussi nos liens. Mais ca c’est une autre histoire. Le fait aussi d’avoir grandi dans une grande famille composée uniquement d’hommes et de garçons, ne m’a pas rendu très féminine caractériellement parlant… Ni au niveau du vocabulaire d’ailleurs. En fait on peu voir les choses comme ça : J’étais un garçon manqué qui ne s’est féminiser que bien plus tard. C’est-à-dire récemment. Par exemple, prenons le cas de mon enfance : Les seuls mots que je connaissais étaient pour la plupart des mots lancés au hasard dans la cour en quête de bagarre et de coups. Je ne voulais pas vraiment me faire des amis, et les filles m’énervaient. Je ne les comprenais pas. Et je ne le voulais pas. Je me sentais très bien comme j’étais. Une petite fille qui n’avait pas peur d’en découdre, et qui au besoin, pouvait faire appel à ses sept frères qui accouraient dans la seconde foutre une bonne dérouillée à ceux qui l’embêtaient. C’était particulièrement marrant d’ailleurs… Toujours est-il que j’ai ainsi pu développer un certains sens de la bagarre. Je me suis aussi attiré beaucoup de reproches. Notamment par le fait que j’aimais avoir le dernier mot. –ce qui est encore le cas aujourd’hui- Oui j’étais vraiment une enfant peu facile. Enfaite j’étais prête à tout pour qu’on me dise que j’ai raison. Même à mordre, au sens propre du terme... Mais par-dessus tout je détestais perdre. Je ne croyais pas du tout en cette phrase qui disait que l’important était de participer. Mais à quoi bon participer si ce n’est pas pour gagner ? J’ai toujours eu cette envie d’être la meilleure. Depuis toute petite je voulais être au top du top. L’un de mes pères était styliste, et l’autre se trouvait être dresseur de fauve. La moindre erreur dans l’un et l’autre valait des représailles. Et c’est sur ces modèles-ci que nous avons été forgés. Que nous avons pris nos marques et appris à devenir adulte. Je me rappel qu’avant, je n’hésitais pas à l’ouvrir. Je le faisais constamment et sans arrêt. Je ne pouvais pas m’empêcher de parler. Jusqu’à ce que mes frères me fassent comprendre que je devais me taire pour ma survie… Enfaite durant mon enfance, j’étais le quasi opposé de ce que je suis aujourd’hui. J’étais une gamine, une petite fille qui cherchait à se faire bien voir par sa famille de garçons. Tous des durs à cuir, il fallait y aller pour les impressionner. Mais c’était un pari réussis. Je faisais la belle en jouant les gros dur. J’avais peur, mais je ne le montrais pas. Trop fière pour. Trop d’ego et de dignité pour pleurer ou s’apitoyer, et ça, c’est bien la seule chose qui me soit resté. Il y avait aussi l’impulsivité qui était très présente dans mon corps d’enfant, en effet je pouvais partir comme ça, en pleine discussion, juste parce que j’en avais envie, ou alors j’achetais des objets, parce qu’ils me plaisaient sur le coup, mais qu’après je trouvais hideux… Heureusement que notre voisine était experte en recyclage. Je me faisais une joie d’aller dans un endroit sur un coup de tête, et une fois rendue je ne voyais plus l’intérêt. En fait ce que j’aimais c’était les trajets… Passé du temps avec mère Nature, je me sentais très proche d’elle. Et ça aussi, ça m’est resté.

Car aujourd’hui on est bien loin de ce que j’étais étant gamine. J’ai grandi, j’ai évolué. Je me suis forgé un esprit et j’ai encré en moi tous les souvenirs qui ont fait ce que je suis devenu à l’heure actuel, pour ne jamais oublié les erreurs que j’ai faites, pour ne jamais oublié pourquoi je suis comme cela. Pourquoi j’ai changé.

Mais qu’est ce que je suis au juste maintenant ? Je suis devenue une grande, une jeune femme en phase de devenir adulte, j’ai dix-huit ans et j’ai extrêmement murie. Ce qui a changé, je ne saurais pas le dire exactement. J’ai pris conscience de beaucoup de chose pendant ces dix ans. Notamment que chaque personne avait un rôle à accomplir. Et que chaque être avait son sens des responsabilités, avait un devoir, envers les autres. Ca je l’avais compris depuis mes dix ans, quand l’un de mes frères fut retrouvé mort. En effet, ce jour là des amis à lui aurait du l’accompagner jusqu’à ce bar un louche de la place du village, mais n’étant pas venu, il avait du faire le trajet seul, dans la neige, dans la nuit, dans le noir le plus complet, et quand le soleil se leva, on ne retrouva que son corps sans vie. J’en avait voulu à ses soit disant amis. J’avais pour la première fois de ma vie, des envie de vengeances et de meurtres. Mais je les laissais bien vite passer… Car mes pères ne leur en voulaient pas. Alors si mais parents n’avaient rien contre eux, je pouvais difficilement leur en vouloir. Oui comme vous vous en doutez, je me suis vite forgé une opinion des choses en me basant sur l’avis que ma famille avait d’elles. Chose qui là aussi, changea du tout au tout quand je connu mon premier amour. Le premier amour d’une fille n’est jamais la bonne personne, ou celle que la famille souhaiterait voir débarquer chez elle. Et bien celui que j’avais ramené ce jour là était exactement de ce type là. Le genre de garçon vulgaire et imbu de sa personne. A cette époque je l’aimais, et je me fichais pas mal de ce que pensait ma famille à son sujet. C’est à partir de ce moment là, que je compris qu’il me fallait avoir mon propre avis des choses de ce monde. Et des amours j’en ai eu dans ma vie, parce que, je ne suis pas spécialement prétentieuse -enfin plus que la moyenne mais on va pas chipoter-, mais je sais reconnaitre un fait quand il est là, je suis jolie, non, je suis canon, et même à cette époque d’adolescence je l’étais déjà. J’attirais les regards avec ses cheveux aux reflets bleus et ses formes certes un peu pathétique à coté d’autre, mais tellement bien proportionnés que cela n’en était en rien vulgaire. Et surtout j’adoptais les cheveux court. Chose assez choquant à notre époque où les femmes digne de ce nom avaient les cheveux plus longs que les épaules ou que le menton. Moi j’abordais une coupe à la garçonne qui faisait son charme avec ce visage en cœur et ces yeux bleus et rose miroitant. Mon air de petite fille toujours présent sur le visage, j’avais du charme. Autant le dire, j’avais un charme certains et même si je ne le clamais pas sur les toits à chaque seconde, je le savais. Je n’en jouais pas, je n’en abusais pas non plus, je me contentais de me chercher comme on dit, Brrr, instable époque de l'être humain. Maintenant je ne le cache plus. Je le dis haut et fort: Oui je suis plus jolie que les autres, et alors?! Non je me vante pas, j'expose un fait. Nuance. Mais qu’est-ce qui au final, est resté de mon enfance ? Outre le fait que je sache mieux que d’autre ce que veut dire devoir, responsabilité, et bien d’autrui. Déjà le fait que j’ai toujours cette envie de me surpasser et que je déteste perdre. Même si je ne le montre pas autrement qu’en serrant les points, et malgré le fait que j’ai réussis à me contrôler, moi et mes envie de meurtres, j’ai toujours cette idée que si l’on participe c’est pour gagner. J’ai garder ma fierté, même si la grandeur de mon ego à clairement baissé depuis mes huit ans, je ne suis pas du genre à pleurer en public, à montrer ce que je ressens quand il s’agit d’un sentiment dit négatif. Que ce soit la colère ou la tristesse ou même la pitié… Pour moi ce sont des faiblesses, oui ça, ça n’a pas changé, je ne me le pardonnerais pas si j’avais le malheur de montrer mes faiblesses au moins une fois à un visage familier ou non. J’ai aussi garder ce gout pour Dame Nature et je ne perds pas une seule occasion de me promener là où il y a de la verdure. J’accepte n’importe quelle mission qui serrat proche d’un site que je n’ai encore jamais vu, ou que j’ai envie de revoir. J’ai par contre, perdu mon sens de la castagne avec les années. En effet quand un autre de mes frères fut tué dans une bagarre, je me rendis compte à quel point c’était puéril. Il avait toujours eu des problèmes de santé, pourtant il était toujours le premier à se lancer dans le tas et à frapper sur tout le monde. Une fois il avait eu un souci avec son meilleur ami, ils s’étaient bagarrés… Son meilleur ami lui avait donné un coup de pied, et plus rien… Mon frère s’en était allé. Encore un. A partir de ce jour j’ai cessé de me battre à moins d’avoir une très bonne raison, préférant provoquer les autres jusqu'à leur limite. oui ça la provocation je suis très forte. Jamais cette raison n’est arrivée depuis. Plus jamais je n’ai eu à me battre pour protéger un de mes idéaux ou une de mes convictions. J'ai aussi développer le sens de la diplomatie: Je préfère maintenant exposer mon point de vue par la parole et non par les gestes. Malgré la mort de plusieurs de mes frères, j’ai appris que la vie ne s’arrêtait pas pour autant, et je suis sur qu’ils auraient voulu que je la vive comme si rien ne s’était passé, que je la vive à leur place, pour eux. Et c’est ce que je fais, je ris pour eux, je souris pour eux, je suis heureuse pour eux. Néanmoins, je parle peu, ou du moins pas plus que nécessaire. Moi qui était bavarde, ils m’ont au moins servit à faire en sorte que je n’ennui pas mon monde avec des anecdotes puériles ou inintéressante. J’ai aussi perdu, et Dieu soit loué pour ça, mon impulsivité. Fini les achats pour un coup de tête. Je suis devenue réfléchi et je ne m’en porte pas moins bien. J’ai aussi développé un sens de l’amitié que je n’avais pas avant. En effet auparavant, mise à part ma famille je ne m’intéressais pas du tout aux personnes qui m’entouraient. Chose qui a énormément changé à mon entrée à la congrégation… Même si je ne l'admettrais jamais... Prenez Eroize par exemple, je l'adore, mais jamais de ma vie je ne lui dirais. Plutôt mourir. En somme quoi d'autre? On dit souvent de moi que je suis arrogante, cynique, voir même cassante. En plus d'être une provocatrice hors pair et une vaniteuse de talent. Bien sur que oui. Mais je me permet de souligner un point: Je ne suis pas prétentieuse, je sais ce que je vaux. Nuance.

♕ L'important c'est l'allure qu'on a, pas l'allure a laquelle on va.

"Parce que tout était écrit, je savais mais je n'ai rien dit
Dans le conte de ma vie, j'ai effacée ce qui était prévue
Parce que tout était écrit, Je savais mais je n'ai rien lu
Dans le conte de ma vie, j'ai réécris l'histoire comme je l'ai voulue."

[♣] Parle-nous de ton corps. Te sens-tu Complexée ? Beaucoup de fille le sont, es-tu du genre à te soucier de ton apparence ?
Je n’ai pas un physique quasi extraordinaire, les gens me disant que j’ai un beau visage, et que je possède un corps dont je n’ai pas à me plaindre ont surement raison, comme ils ont surement tort. A vrai dire, je n’ai aucun complexe physique *rire*. Vous pensez que je devrais ? Moi non. L’important c’est ce qu’on dégage, car cela reflète ce qu’on pense, ou ce que l’on est. Et puis c’est aussi important pour une bonne vie sociale. *sourit*

[♥] Et tes cheveux *se penche en avant pour mieux voir les cheveux de Bliss*. Tu n’a pas de coiffure particulière ? De couleur définit ?
Ma chevelure est semblable à la mer. A la fois bleu foncé et miroitante comme la lagune d’un bleu ciel incomparable. La nuance varie selon la lumière. Ainsi elle peut être noire comme l’abysse océanique, comme elle peut être violette. D’un violet clair semblable à la fleur qui porte le nom de sa couleur. Mes cheveux ne sont ni fins ni épais. Je n’ai donc pas à me plaindre. Je ne passe pas non plus ma vie devant la coiffeuse, car en fait ma coiffure est très simple. Elle est courte, comme une coupe de garçon. J’ai une grande mèche sur le coté droit du visage qui me couvre le front. Je n’ai jamais pensé à changer de coupe de cheveux. C’est comme ca depuis un bon moment d’ailleurs. Enfaite quand j’étais adolescente, j’avais des cheveux un peu longs. Plus long que les épaules. Et puis un matin j’ai eu envie de les couper… Comme ça d’un coup. Parce que j’étais dans ma période garçon manqué. Je me souviens avoir pris un ciseau et je me suis mise à couper, couper, couper ! Mes pères ont hurlé. L’un de mes pères m’a finalement emmené chez le coiffeur du village et voila le résultat. Je repense souvent à ce souvenir quand je me regarde dans la glace. Et puis regarde *s’ébouriffe les cheveux dans un geste vif. Ils se remettent en place tout seul* Pas besoin de coup de peigne le matin.

[♦] Ton visage n’a pas de maquillage ? Tu ne veux pas être féminine ?
*éclate de rire* A vraie dire non. Je m’en fiche pas mal. Je m’habille comme je le veux, je parle comme je pense, je bouge comme je l’entends. Je ne laisserai personne me dicter ma vie. Parce que c’est la mienne et que chacun de mes choix est ce que j’ai voulu. Ce que j’ai désiré… Ce que j’ai choisi. En effet on m’a plusieurs fois fait la réflexion sur le fait que je ne me maquillais pas vraiment. Voir même pas du tout. Enfaite j’ai des cils naturellement long, et épais, ce qui donne un effet. J’ai l’air d’être maquillé, mais je ne le suis pas. Quand j’en ai envie, je mets un peu de rose avec un brin de noir sur mes paupières. Je trouve le rouge à lèvre particulièrement vulgaire, alors je ne mets que du gloss transparent. Pour tout vous dire je n’aime pas vraiment le maquillage. Je n’ai jamais aimé. Rappelez-vous que j’ai grandi avec des hommes… Donc déjà la première fois que j’ai utilisé ses artifices, ça a été une catastrophe. Comme d’habitudes ils se sont tous mit à rire. Je n’ai plus touché à ces trucs pendant une bonne année. Et puis je suis arrivé à la congrégation et j’ai rencontré … qui m’a apprit à me maquiller. J’ai appris la technique et maintenant je me débrouille toute seule. Le fait d’être féminine.. Je m’en fiche un peu. Ce qui m'importe c'est que les gens savent qui je suis et frémissent en entendant mon nom.

[♠] Tes yeux sont… Bizarre. Excuse-moi si je te vexe. Mais c’est quoi cette sorte de lueur ?
Mes yeux sont ma plus grande fierté. Je ne possède pas des yeux qui change de couleur *rire noir* non je n’ai pas cette particularité. Ils sont bleus. D’un bleu à la fois ciel et turquoise. C’est une couleur particulièrement dur à définir en fait… Moi-même je ne sais pas vraiment. Comme tout le monde ils s’obscurcissent ou s’éclaircissent suivant la lumière. C’est normal après tout. Une rose blanche nous apparait grise dans la pénombre. Cette lueur comme vous l’appelez c’est ma particularité à moi. Je possède une touche de rose sur mes iris bleu. Hallucinant n’est ce pas ? Mais c’est pourtant la vérité. Cette touche de rose, on ne sait pas vraiment d’où elle vient. Mais elle fait son charme. Après tout on me dit souvent que j’ai des yeux « bizarre »… *regard noir vers la fille en face d'elle*

L’intervieweuse se sent mal à l’aise car Bliss la regarde intensément… Elle se concentre néanmoins sur son questionnaire tant dis que Bliss sourit un peu plus,contente du malaise qu'elle provoque. Contente de son effet.
[♣] Euhm. Bref… Tu es du genre à faire attention à ta carrure ? Surveiller ton poids et tout autre de ce genre ?
Pffff! La perfection c'est inné, ça se travaille pas ! Du moment que je ne dépasse pas les 65 kilos pour mon mètre 70 tout va bien. Je ne suis pas du tout du genre à me plaindre quant mon poids. Si je mange quelque chose de calorique une fois, je ferais juste attention pendant la semaine qui suivra. Je ne regarde jamais ma silhouette dans le miroir ou tout autre chose donnant un reflet, car je sais que ca ne sert à rien. Je suis canon, parce que je le suis, je ne me considère pas comme une monstruosité, parce que je ne le suis pas DU TOUT! Je ne crois pas non plus que je sois belle. *croise les jambes avec un sourire cruel* Non je suis mieux que ça. Et c’est vrai, je suis dans la catégorie au dessus du classique. C’est vrai quoi regardez-moi. Je suis une une de ses filles sur qui les gens se retourne en passant près d’elles dans la rue. Sans parler de mes allures froide qui me mettent un niveau encore au dessus. La classe c'est innée, ca ne se travaille pas. Je ne souris pas souvent, je n’invite pas à la conversation… Et c’est tout ce dont j’ai besoin. Des amis, de mes amis. Des amis que JE choisis. Ce n'est pas eux qui me choisissent. A défaut d'Eroize... Courageuse cette fille. Elle a su gagner mon respect par cette simple action. C’est mon monde, ma famille me manque mais tant qu’ils sont là je sais que rien ne m’arrivera. Et tant que je serais là, rien ne leur arrivera à eux. Je ne le permettrais pas. Mais bon ça... Personne au monde ne le saura.

[♦] Et ton look ? Tu as l’air d’y faire attention ?
Ben évidemment que oui. Je veille à avoir une belle garde robe, à avoir des vêtements en accord et avoir les accessoires qui vont avec. Je mets un point d’honneur à tout ça. Ca c’est grâce à une Noah que j’ai rencontré, elle se prénommait Jey. A l’époque je ne savais pas que c’était une Noah, c’est uniquement après qu’un exorciste l’est rencontré et fait un dossier sur elle –pas plus de deux pages car elle semble assez mystérieuse…-, et moi de mon coté j’étais encore une scientifique – c’est d’ailleurs en fouillant un dossier que je suis tombé sur celui de l’incarnation de la Vengeance-. Je me trouvais dans une boutique de provinces, loin de ses boutiques chic et grandes de la capitale. Elle dégageait de la prestance dans son ensemble noir, de la classe avec son manteau de fourrure, et de l’autorité avec tous ce vendeur qui la suivait comme un petit chien, l’air à la fois envouté et effrayé par la jeune femme qui regardait les vêtement d’un œil ennuyé et critique. Puis quand quelque chose lui plaisait, elle tendait le porte manteau au vendeur qui le tendait à un autre qui allait le placer dans une cabine. Une riche sans hésitation. Mais c’est en la voyant faire, en voyant ce qu’elle dégageait, que je pris conscience que la garde robe et les fringues ca avait de l’importance. Ce jour là j’étais avec Eroize, qui me pressait de partir parce qu’elle en avait déjà marre… *sourire évasif* Mais moi je voulais rester jusqu’à ce qu’elle s’en aille, j’avais braqué mes yeux sur cette fille depuis son entrée dans la boutique. Quand elle paya ce fut avec le même air supérieur qui lui allait si bien, quand elle ôta ses gants pour payer, la caissière recula, de peur qu’elle lui mette une gifle avec les accessoires en cuir. Quand elle fut partie. Je me souviens m’être tourné violement vers Eroize au point qu’elle en tomba par terre, et je lui ai dit : Je veux exactement ce qu’elle a prit ! *explose de rire* j’avais dit ça en pointant la porte. L’air abasourdi de la châtain était tout bonnement hilarant *rit encore*. Mais j’étais trop surexciter pour faire quoi que ce soit d’autre que foncer vers le vendeur pour le lui dire. Tous les articles sur le comptoir, la caissière m’annonça un prix exorbitant. Finalement nous sommes sortie avec juste une paire de gant en cuir *explose de rire*.